Un collectif d’artistes Eco-Friendly-Afro-Futuristic-Punk arrivant tout droit d’un futur où les humains se sont réconciliés avec la terre et avec eux-mêmes. Ce collectif d’artistes multidisciplinaire est basé au cœur de l’Afrique, dans la capitale congolaise Kinshasa. Depuis plusieurs années, ses membres passent beaucoup de temps à conceptualiser un orchestre fait à partir d’objets de récupération trouvés dans les poubelles, des instruments sans cesse en mutation, toujours à la recherche de nouvelles sonorités.

Venu tout droit de Bogotá, le trio des Ghetto Kumbé réunit trois musiciens virtuoses originaires de la côte caraïbes colombienne. Un combo de sorciers chanteurs et percussionnistes convoquent les publics du monde entier et les esprits païens de la rumba digitale et consciente. Leur musique apparait comme un élixir puissant à base de percussions, de beats électro caribéens, de rythmes traditionnels ouest africains et afro-colombiens, le tout gorgé de techno/house.

Electrosabarisation. Moderniser une recette traditionnelle est un sacré défi, ancrer la tradition dans le monde d’aujourd’hui, aussi. En créant Guiss Guiss Bou Bess en 2016, le sénégalais Mara Seck, porteur de l’héritage du Sabar, son compagnon percussionniste Babacar Diop et le sociologue beat-maker français Stephane Costantini désiraient dans leurs rêves les plus fous réussir un pari : créer une « nouvelle vision », donner à l’un des styles les plus mystiques de la Téranga une nouvelle vie.

La révolution musicale féministe vaudou est enclenchée et se nomme les NANA BENZ DU TOGO. « Qui ne respecte pas la nature, ne respecte pas la femme ». Dirigée par trois chanteuses, prêtresses togolaises, ce collectif compte bouleverser la société patriarcale en dévoilant une musique DIY ancrée, où les traditions et les rythmiques urbaines transportent l’écoute dans une dimension futuriste.

À la croisée des cultures et des histoires africaines, amérindiennes et européennes, Parranda La Cruz forme une ronde au mouvement perpétuel qui puise son pouvoir tout autant dans les fêtes rurales du Barlovento que dans les kabars réunionnais.

Chanteur-percussionniste compositeur et chef de chœur, Manu Théron est l’un des instigateurs du renouveau des musiques vocales populaires en France et spécialement dans les Pays d’Òc. Il a invité les musiciens Damien Toumi et Pfefferli Bastian, pour réinventer la tradition du chant et des percussions du Sud de la France. Entre folklore et transe musicale.

Le collectif sud-africain BCUC (pour Buntu Continua Uhuru Consciousness) inonde le monde de bonnes ondes à l’aide d’africangugu, concentré de percussions, de chants traditionnels en zulu et sotho et d’un slogan qui dit tout : « Pour le peuple, par le peuple et avec le peuple ». Entre musique africaine, soul et punk rock, une intensité comme on en trouve plus. La transe moderne.

Hind Ennaira est une jeune artiste Gnawie dont le talent égale les grands. Figure féminine de la musique Gnawa dans un monde où la majorité des noms sont masculins, Hind Ennaira est une artiste autodidacte, l’une des rares jeunes femmes qui maîtrisent l’instrument du Guembri. Née à Essaouira, ville berceau de l’art gnaoua, elle y a baigné dans la musique, et c’est dans cette même ville qu’elle se produit pour la première fois au Festival Gnaoua et Musiques du monde, aux côtés de Maalem Mohamed Boumezzough et Yaya Ouattara. Sa performance et son solo de Guembri ont mis le public dans un état d’extase.